La première question a pour but de saisir un volume d'achats. Soit l'utilisateur⋅ice saisit une des trois options, soit il a aussi la possibilité, comme avant, de saisir ses achats pièce par pièce (en cliquant sur "détailler ma garde-robe").
Les propositions de réponses pour cette question sont axées "pédagogie" plutôt que "volume" (même si on leur affecte un volume ensuite) et c’est volontaire ..! Les suggestions sont forcément peu précises mais leur portée pédagogique est importante, et tout⋅e utilisateur⋅ice accro à la précision des données pourra toujours rentrer à la main l'ensemble de ses achats de l'année.
Les "bonnes" réponses aux secondes questions entraînent un "bonus" seconde-main ou tri des placards qui correspond à une modification de l'indice de durabilité de l'empreinte de chacune des pièces, tel que présent dans Ecobalyse.
Un petit point sur la calcul de l’empreinte de chaque pièce textile s’impose. Les données d'empreintes (changement climatique et utilisation des ressources en eau) sont issues du simulateur Ecobalyse, de l'ADEME. Nous travaillons avec les produits fini (majorant par défaut), “hors durabilité”. C’est à dire que nous prenons chaque vêtements “brut” (ie les étapes de matières premières, fabrication, distribution) auquel nous appliquons un indice de durabilité représentatif des pratiques de consommation des Français. C’est une estimation inédite puisque Ecobalyse s’adresse d’abord aux entreprises. Nous devons donc faire le lien entre pratiques d’achat des Français et durabilité du produit au sens de la “qualité du vêtement vendu” (même si un vêtement de meilleure qualité ne sera pas toujours un vêtement “plus” porté).
Néanmoins, ce qui semble être une hypothèse plausible, est le fait qu’une personne qui achète peu de vêtements portent beaucoup ceux qu’elle possède, et donc, que ces vêtements possèdent une grande durée de vie “par rapport à la moyenne”. Notre première question permettra d’approcher un premier indice de durabilité. Ensuite, la deuxième question, qui porte davantage sur la qualité de l’achat permettra d’affiner cet indice. Par exemple, si j’achète beaucoup de vêtements, mais de qualité, les vêtements que j’achète vont certainement durer plus longtemps que des vêtements de mauvaise qualité.
Pour la première estimation, nous avons besoin d’une référence, ie, un nombre de portés moyen par type de vêtements. Le PEFCR Apparel & Footwear (référence pour l’évaluation environnementale) donne une liste indicative :
Néanmoins, les durée de vie semblent largement sous-estimées, en témoigne la dernière étude ADEME (non sortie officiellement) qui donne par exemple 60 portés en moyenne la première année seule (basé sur un questionnaire “réel”).
En se basant sur les achats “réels” annuels et les pièces portées du placard, on en déduit un nombre de portés par vêtement acheté ce qui permet d’obtenir un indice de durabilté selon la formule, sachant que l’indice est contraint entre 0,67 et 1,45 :